ParaMag - n°324 - Mai 2014 - 27

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SÉCURITÉ

Diverses poignées de secours, de gauche à droite : poignée métal classique, poignée crochetable Advance et poignée en mousse.

tion : elle est équipée d'une bande de
velcro® crochet (bande auto-agrippante
pour les puristes) qui vient se positionner
sur la bande de velcro® velours présente
dans le logement de la poignée.

Si cela devait se confirmer, ne conviendrait-il pas d'enseigner le dévelcrotage de
la poignée de secours quel que soit le type
de parachute utilisé ? Il me semble
important de débattre de cette question.

Ce mode de fixation implique qu'elle doit
être dévelcrotée avant d'être tirée comme
cela doit se faire pour la poignée
de libération.

À noter qu'il en est de même pour les
parachutes équipés d'une poignée de
secours en mousse identique à la poignée
de libération. Bien que ces parachutes
soient en principe réservés à des pratiquants très expérimentés, il n'est pas
improbable de les retrouver un jour en
possession de parachutistes n'ayant pas
le niveau technique et l'expérience
nécessaires à l'utilisation de ces matériels
(lors d'un prêt ou d'un achat d'occasion
par exemple).

Cette action supplémentaire, qui est inutile sur les parachutes équipés d'une
poignée métallique, est parfois enseignée
aux élèves utilisant ces matériels.
Nous nous trouvons donc parfois dans
une situation où deux types de procédures sont enseignées, en fonction du
parachute utilisé. Par conséquent, il n'y a
donc plus de standardisation de la
procédure de secours sur certaines écoles.
Si cette différenciation de procédure en
fonction du parachute utilisé peut paraître mineure, il n'en est rien.
En effet, les élèves ne se voient pas
toujours affecter le même parachute
au cours de leur progression.
Certains risquent fort de se retrouver
avec un parachute équipé d'une poignée
de secours nécessitant d'être
dévelcrotée sans en être informés
et sans avoir reçu de formation
complémentaire.
De plus, une autre question se pose :
en situation réelle, des élèves auront-ils la
présence d'esprit et la lucidité nécessaire
leur permettant d'adapter leur action
en fonction du parachute utilisé ?.
Personnellement j'en doute.

La direction technique de la FFP est
défavorable à l'introduction d'un «atémi»
lors de l'apprentissage de la procédure
de secours, car c'est un geste complexe
qui, entre autres, est difficile à exécuter
en chute.
En revanche, la fédération préconise :
■ de sensibiliser l'encadrement
(les moniteurs) sur la nécessité de soigner
cet apprentissage et de tout mettre
en œuvre afin de vérifier correctement
son acquisition ;
■ de se réapproprier les fondamentaux :
quelque soit leur niveau technique,
les pratiquants doivent se remettre
en question et effectuer régulièrement
des exercices.
Je suis fermement convaincu que nous
devons entreprendre des actions afin
de renforcer l'enseignement de la procédure de secours et son application.
Ce sujet sera le principal ordre du jour
de la prochaine réunion du conseil
de sécurité le 3 juin. ■

Les poignées de secours en matière textile
(crochetable et mousse) sont maintenues dans
leur logement par du velcro (photo du haut).
Ce qui implique qu'elles doivent être dévelcrotées
(photo du bas) avant d'être tirées,
comme pour la poignée de libération.
Photos Yves Devauraz

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Mai14:324
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Nous risquons donc de voir des pratiquants éprouver des difficultés à
déclencher manuellement l'ouverture
de leur parachute de secours.

En conclusion

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