ParaMag - n°340 - Septembre 2015 - 51

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COMPÉTITION

perdu la main sur le carreau, ni dans le
tour-tour-salto !
En voltige femme, où un seul saut également a été effectué, Léocadie Ollivier de
Pury s'est imposée devant ses deux coéquipières en équipe de France, Déborah
Ferrand et Stéphanie Texier.
Le combiné PA voltige homme est remporté par Olivier Hardouin, suivi de JeanNoël Hardouin et Patrick Ventaja. Chez les
femmes, le combiné revient à Stéphanie
Texier, suivie de Léocadie Ollivier de Pury
et Déborah Ferrand.

Conclusion
Les championnats de France à Vichy
demeurent le seul événement national
à rassembler autant de disciplines
parachutistes, et donc une telle variété
de compétiteurs : c'est une richesse.
Malgré une météo "compliquée",
l'organisation est parvenue à mener
à bien la compétition avec un nombre
de manches significatif dans toutes les
disciplines, sauf pour la voltige qui exige
un ciel bien dégagé.
On pourrait donc conclure sur cet avis
positif, mais serait-ce vraiment constructif ?
Les nombreuses tentes inoccupées autour
de l'aire de pliage semi-déserte matérialisent la baisse de participation,
démontrant que, volonté ministérielle ou
pas, les championnats de France organisés
par la fédération perdent peu à peu
leur caractère fédérateur.

À ce rythme-là, les championnats de
France pourraient bien devenir une simple
vitrine pour la fédération et ses athlètes
de haut niveau. ■

Le maire de Vichy l'a déclaré durant la cérémonie de clôture : "Les parachutistes
sont les bienvenus à Vichy et ils font revivre l'aérogare de Charmeil".
C'est vrai qu'ils sont un peu comme chez eux dans ce vaste bâtiment
dont ils se sont habitués au charme vétuste.
Le premier atterrissage commercial sur cet aéroport date d'août 1954, la piste
mesurait déjà 1600 mètres et des liaisons quotidiennes n'allaient pas tarder
à relier Vichy à l'Afrique du Nord, par l'intermédiaire d'Air France et d'Air Algérie.
La mise en service des Caravelles nécessita un allongement de la piste
dont la longueur fut portée à 2200 m.
C'est autour de cette longue piste que de très nombreux événement parachutistes
ont eu lieu à Vichy, depuis plus de 40 ans. De nombreux championnats de
France, dans les années 70 et 80, puis les célèbres éditions du boogie de Vichy,
dans les années 90, début 2000.
À Vichy, l'organisation fédérale des championnats de France est bien rodée.
Durant ces quelques jours, tout le monde est sur le pont - techniciens, élus,
bénévoles, juges et personnel FFP - pour faire de cet événement un succès.
Le cœur de la compétition est toujours situé dans la vaste aérogare de Charmeil,
qui constitue la zone principale : accueil, secrétariat, direction technique,
aire de planche à roulettes, atelier de réparation, salle d'acquisition vidéo,
sas d'embarquement, etc.
Aux abords de l'aérogare, le "village" doit être installé puis démonté en quelques
jours, et dans le respect d'un arrêté préfectoral : grandes tentes pour le pliage,
la restauration et le stockage du matériel, zone exposants, aire de camping,
toilettes et parking à proximité, zone de jugement constituée d'algecos, etc.
Un peu plus loin vers le bout de piste, une autre zone spécifique est mise en
place pour la précision d'atterrissage et la voltige. Pour ces disciplines,
l'embarquement se fait à proximité de la cible, ce qui évite les pertes de temps
pour les compétiteurs de PA qui souhaitent pouvoir observer autant
que possible le déroulement de la manche en cours.
C'est donc une organisation efficace qui est mise en place à Vichy,
avec une logistique qui démarre quelques jours avant le début de la compétition
en "saut d'avion". En effet, Vichy accueille au préalable le championnat
de France de parachutisme ascensionnel (voir tableau de résultats).
Il faut souligner particulièrement le travail des bénévoles, qui œuvrent au sol
pour faire de cet évènement une réussite : les juges, bien sûr, et aussi le staff
qui gère la restauration, le parking, les toilettes, les embarquements, etc.

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Septembre15:340
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À l'exception du VR-8, les podiums
des disciplines en chute, trustés par les
équipes de France (qui ne concourent pas
hors classement), était cette année
pratiquement inaccessibles aux
compétiteurs 100% amateurs.

Des championnats "faits maison"

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