ParaMag - n°348 - Mai 2016 - 31

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Photo ci-contre :
Quel type de voile choisir ? Les constructeurs
cherchent à produire des voiles intermédiaires
performantes et confortables, de l'ouverture
jusqu'à l'atterrissage. Sur cette photo : la Pilot 7,
nouvelle voile 7 caissons du fabricant Aerodyne,
est utilisée par un pratiquant en wingsuit.
Photo Norman Kent

TECHNIQUE

En comprenant qu'une personne souschargée avait peu de chances de poser
correctement (et encore moins de flarer),
nous avons fait un bond positif en avant.
Malheureusement, avec les années, le
message inverse est également apparu :
«Tu poses/envoies mal parce que tu es
sous-chargé, prends plus petit.»
Et là, attention car ce genre de raisonnement peut conduire à des extrémités
provoquant l'accident.
Afin de tuer une idée reçue, une 200
pieds carrés avec un parachutiste de
100kg ne se comporte absolument pas
comme une 100 pieds carrés avec 50kg
en dessous, de l'ouverture jusqu'au posé.
Seule la vitesse sur trajectoire bras hauts
est identique, mais la petite voile sera
beaucoup plus nerveuse, s'enfoncera
beaucoup plus en virage et pardonnera
moins. D'où la contrainte du tableau de
la DT46, qui permet d'obliger les parachutistes à garder une charge alaire
cohérente selon leur expérience
et l'utilisation de leur voile.

L'auteur Thomas Malahel sous une Valkyrie 84 de
Performance Designs. «La nouvelle réglementation
rend obligatoire la limitation des zones de pratique
pour le pilotage sous voile. C'est aussi en termes de
volume d'utilisation de l'espace aérien
(comme les avions) qu'il faut réfléchir.»
Photo Morgane Jordi

«Le milieu
parachutiste a
pris conscience
de la charge
alaire, pour le
meilleur et pour
le pire.»

former par une personne désireuse
et habilitée à le faire.

de la wingsuit, là aussi, on en restera
à une voile intermédiaire.

Une dernière question, qui existait déjà,
mais qui m'apparaît encore plus précise
à déterminer à cause de la multiplication
des disciplines et des types de voiles :
«Une voile pour faire quoi ?»
On peut ne pas avoir envie d'envoyer
mais alors à quoi bon prendre une voile
rapide ? Pareil si l'on souhaite faire

Et même si on décide d'envoyer, jusqu'à
quel point ? Combien de sauts fait-on
par an ? Si vous êtes en tri-cellulaire,
et que vous envoyez sans chercher la
performance mais pour être sécu et vous
faire plaisir, pourquoi prendre plus
rapide ? Si vous êtes moniteur PAC
sur une zone très compliquée,

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Mai16:348
paramag.fr

L'apprentissage a considérablement
évolué dans le bon sens, surtout si on le
compare à la génération qui a tout appris
seule et au feeling. Mais pendant longtemps, il y a eu un vide réglementaire
et donc une prise de responsabilité
importante pour celui qui décidait d'initier
un autre parachutiste. Selon le terrain
où l'on pratique, les copains que l'on
fréquente, on peut, c'est selon :
ne pas avoir de conseils, ou de mauvais
conseils, ou la chance d'avoir quelqu'un
qui soit capable d'initier correctement à
la survitesse. Avec cette nouvelle réglementation, les choses ont le mérite d'être
posées, le jeune parachutiste souhaitant
s'initier à la survitesse devra se faire
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