ParaMag - n°352 - Septembre 2016 - 55

Même scénario qu'à Spa (photo page de gauche ) : Carl Chevalerias transporte sa charmante compagne
Audrey Duperret, dans le ciel du Blanc. Nous savons que ce scénario se reproduit un peu partout,
et comme la technique du «rodéo» en wingsuit n'est pas très compliquée, mais que certaines règles sont
à respecter, cet article vous y aidera ! Photo Louis Cabanes

Avec une petite aile, il est possible pour
le partenaire de partir sur un côté ou en
faisant une galipette arrière sans trop
déstabiliser le wingsuiter.

Le vol

Avec de plus grosses ailes, il peut être
intéressant d'accompagner le partenaire
dans son départ en envoyant un tonneau
tranquillement afin d'éviter de se faire
catapulter comme si un élastique avec
70 kg de tension venait d'être lâché
d'un coup.

Maintenant que l'on est bien posé sur
l'air, il est possible pour le partenaire de
jeu de se sentir sur un tapis volant !
Cependant il est important pour le wingsuiter de piloter sa wingsuit en suivant le
parcours qui lui permettra de larguer son
partenaire au bon endroit par rapport au
vent, tout en évitant soigneusement l'axe
de largage.
Le vol durant beaucoup moins longtemps, il faut en tenir compte pour
définir le point de séparation.

La séparation

Surtout éviter d'ouvrir son parachute en
étant sur le dos du wingsuiter, la dépression pourrait ramener l'extracteur
et on a déjà vu des vidéos où la ligne
d'extraction s'attachait sur la caméra
du wingsuiter.
Attention : Il est important (à toutes les
étapes de sortie, vol et séparation) pour
le passager de bien faire attention à ne
pas accrocher ou tirer le hand-deploy du

wingsuiter ainsi que de ne pas accrocher
les poignées de son parachute sur le
wingsuiter.
C'est donc un saut qui demande beaucoup de vigilance, et de préparation, ne
le prenez pas à la légère, surtout lors des
premières tentatives.
Il n'existe pas de réglementation précise
concernant le niveau minimum pour pratiquer un wingsuit rodéo, que ce soit
pour le porteur ou pour le passager. Mais
surtout, n'oubliez pas de prévenir votre
directeur technique, voire de lui demander l'autorisation, il est le mieux placé
pour estimer si vous avez le niveau
technique suffisant pour cet exercice.
Voilà, amusez-vous bien ! ■

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Selon les ailes, leur nervosité, taille, etc.,
la séparation peut être plus ou moins
mouvementée. Il est donc préférable,
surtout pour les premières tentatives, de
se séparer vers 2000 mètres pour avoir
le temps de reprendre son vol avant
d'ouvrir en cas de difficulté.

Le partenaire et le wingsuiter devront
convenir d'un moyen de communiquer
sur la séparation imminente et l'accord
sur celle-ci, surtout après avoir vérifié
que rien n'empêche de partir.
(voile ouverte sous le wingsuiter, etc.)

DOSSIER SPÉCIAL WINGSUIT

secondes, il est préférable de se séparer
tout de suite. Ne pas se larguer trop loin
car si le partenaire doit séparer
rapidement, il faut qu'il puisse rentrer.

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