ParaMag - N°370 - Mars 2018 - 24

COMPÉTITION

>

Cette année encore la rencontre a bénéficié de l'appui du sponsor Red Bull.
Les transmissions en direct sur Internet
génèrent des millions de vues, et les
manches sont commentées par des
professionnels.
Un total de 25.000 euros en «prize
moneys» était mis en jeu, récompensant
les podiums de chaque catégorie,
à l'exception des juniors qui ont reçu
iPad, Nintendo ou Kindle. La répartition
de ces «prize moneys» allait de 500
à 4000 euros pour les trois premières
équipes, de 500 à 1000 euros pour les
trois premiers individuels. Des temps de
vol ont également été distribués.

Equipe Nemesis, vainqueur en speed à 4.

Interview de
Stéphane Fardel,
Babylon
Tu as assisté à la compétition en tant
que spectateur. Quel est ton avis sur
l'organisation ?
L'organisation est bien rodée, cette compétition existe depuis 2014 et, d'année
en année, elle monte en puissance, que
ce soit pour la participation, la logistique, la communication et la couverture
médiatique. Rien que pour les transmissions en direct sur Internet, il faut une
logistique qui soit de taille.

Mars18:370
paramag.fr

24

Il y avait bien sûr, des commentateurs/
trices ?
Oui et c'est devenu incontournable
pour ce genre de compétition. Il y en
avait trois : Domitile Kiger experte en la
matière, que ce soit du côté compétiteur,
mais aussi du côté règlement, Regan
Tetlow, et Emma Scrivener. Et ce n'était
pas de trop, vu le nombre de disciplines,
d'équipes et de compétiteurs.

Cette année, afin de pouvoir assurer
correctement l'organisation et la communication, le programme était séparé entre
le vol relatif et les disciplines en 3D.
Ça devient un très gros événement qui
démarre tôt le matin, avec les manches
de VR et VRV, et continue l'après-midi à
partir de 13h30 jusqu'à 21 ou 22 heures
avec toutes les autres disciplines. C'était
énorme, avec juste des courts breaks de
quelques min utes entre les manches.
Peut-on dire que les Wind Games
représentent aujourd'hui la plus grosse
compétition indoor en Europe ?
Pour l'organisation, la mise en place, la
variété des disciplines et le niveau de
participation, c'est devenu une des plus
grosses, oui, certainement la plus grosse
compétition en Europe. Elle est très
spectaculaire, avec une bonne participation des têtes d'affiche actuelles dans les
diverses disciplines comme le vol relatif,
le freestyle, le dynamic et le speed solo.
Comme il ne s'agit pas d'une compétition
officielle FAI, les constitutions d'équipe
sont plus faciles. La représentation

par nationalité n'entre pas en ligne de
compte et les compositions sont d'autant
plus créatives.
Est-ce que le montant des prize
moneys mis en jeu entre en ligne de
compte dans l'appréciation d'une
compétition ?
Pour les compétiteurs, oui, absolument !
L'absence de prize moneys et l'impossibilité de trouver des revenus directs
en compétition FAI est un frein pour les
compétiteurs semi-pros. On retrouve
un peu le même contexte qu'à l'époque
du Pro Tour (compétition organisée par
la chaîne américaine ESPN 2, dans les
années 90) en skysurf, en freefly
et en freestyle.
Il y a de plus en plus de tunnels
en Europe, des compétitions «privées»
qui sont déjà bien implantées et d'autres
qui viennent de se créer, comme The
Clash of Lyons, en janvier dernier.
Ce qui va sans doute aboutir à la
création d'une sorte de circuit pro.
C'est grâce à cela que les athlètes
peuvent espérer vivre de la compétition.

Photo Wind Games

Voici le détail de la participation par
discipline : 24 équipes en VR-4 open,
3 en VR-4 catégorie féminine, 3 en vol
relatif vertical, 19 en dynamic à 2,
22 en freestyle solo open, 12 en speed
solo et 5 en speed à 4.
http://www.paramag.fr
ParaMag - N°370 - Mars 2018

Table des matières de la publication ParaMag - N°370 - Mars 2018
