ParaMag - N°372 - Mai 2018 - 27

>

l'îlot Choazil. Ce sont des sites typiques
du «101ème département», tel que l'on
nomme aussi l'archipel de Mayotte.

PREMIÈRE

Anly Abdallah Djaha, un Mahorais
d'origine ayant quitté l'archipel à l'âge
de 17 ans pour se lancer dans une
carrière militaire, n'a eu aucune difficulté
à convaincre Sébastien Chambet de
choisir Mayotte comme lieu de tournage
du second épisode de «45 secondes
d'éternité». «Le cadre de Mayotte est magnifique pour des sauts en parachute»
déclare Sébastien Chambet,
qui a répondu à l'invitation d'Anly.
Mayotte sera donc le décor du prochain
documentaire parachutiste de 52 minutes,
cette fois encore filmé par Sébastien
Chambet, champion du monde de
freestyle en 2010 et 2012 et actuel
entraîneur des équipes de France
artistiques, avec les performers Jim
Gares et Vincent Cotte, membres de
l'équipe de France de freefly.

Comme le montrent les premières
photos illustrant cet article, photos
prises durant ces repérages, le deuxième épisode promet lui aussi d'être
spectaculaire, avec du freefly ainsi que
des vols en wingsuit dans ces paysages
magnifiques.

Sébastien Chambet

Les trois freeflyers viendront réaliser
les images fin août-début septembre
2018, avec une trentaine de sauts au
programme. «Il s'agit aussi de mettre en
avant la culture et la société mahoraise,
via des rencontres avec la population
locale», précise Sébastien Chambet.

«L'ambition du projet «45 secondes
d'éternité» est de devenir une série dont
le but est de faire le tour des départements et territoires d'outremer, avec
comme fil conducteur le parachutisme
sportif», explique Sébastien Chambet.
«C'est la société Grand Angle Production
qui a suggéré cette idée et nous sommes
entrés en contact avec le réseau France
Télévisions pour diffuser nos films».
Il y a quelque temps, Anly Abdallah
Djaha, ancien parachutiste dans l'armée,
a décidé de retrouver sa terre natale
pour y créer son activité de parachutiste
professionnel. Pour lui, ce tournage est
aussi l'occasion de faire connaître sa
nouvelle société Vehuwa, qui signifie
«s'envoler» en shimaore.

Après avoir effectué les sauts et les
repérages, Anly est d'autant plus convaincu

par le projet professionnel qu'il en train
de peaufiner : «Je redécouvre
complètement Mayotte, vu d'en haut
c'est magnifique. Quand j'ai sauté
au-dessus de l'ilot Choazil, j'avais envie
de me mettre sur pause et de ne
plus bouger». n

Photo ci-dessus
Encore une première pour la suite de «45 secondes
d'éternité» : Anly Abdallah Djaha et Sébastien
Chambet sont les premiers parachutistes à se poser
sur l'îlot de Sable Blanc. Vu du ciel et sous un
certain angle, ils découvrent que cet îlot a une forme
très caractéristique, aux yeux des parachutistes.

27
Mai18:372
paramag.fr

L'enfant du pays, qui a grandi à Passamainty, raconte : «Le parachutisme,
je l'ai découvert à l'armée, mais très vite,
je l'ai aussi pratiqué dans le civil, en tant
que moniteur, en métropole pendant
quelques mois, et à la Réunion.»
http://www.paramag.fr
ParaMag - N°372 - Mai 2018

Table des matières de la publication ParaMag - N°372 - Mai 2018
