ParaMag - N°374 - Juillet 2018 - 46

ENQUÊTE PARAMAG

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Les résultats

De cette enquête, outre une information
brute sur les tarifs, il est intéressant
d'essayer de tirer quelques lignes émergentes. Quelques remarques s'imposent
à la lecture de ces tableaux :
n Certains centres ne proposent qu'une
seule hauteur de largage ou un tarif fixe
quelle que soit la hauteur (pas toujours
précisé dans le tableau). Dans la grande
majorité des cas, nous avons retenu la
hauteur de 4000m. Trois exceptions vers
le haut : 4200m à Arcachon, Royan
et Mimizan. Quelques exceptions vers
le bas, entre 3000 et 3500, et pour des
raisons liées au type d'avion ou à la
réglementation aérienne.
La variation dans l'estimation de la
hauteur est un facteur à prendre en
compte, car, pour être en cohérence
avec la réglementation aéronautique,
la hauteur de largage correspond à un
niveau de vol, par exemple le FL 135
(voir encadré «Hauteur et niveau
de vol»).
n La palme de l'adhésion annuelle la
moins chère revient aux six OBL qui ne
font pas payer l'adhésion ! À retrouver
dans le tableau. En dehors de ces six
OBL, ce sont les centres de Brienne et
Lessay qui proposent l'adhésion annuelle
la moins chère avec un tarif de 10 €.
n La palme du saut le moins cher
revient, cette année encore, à Pamiers
avec un 4000 m à 21 €, suivi de près
par Agen à 22 €.
n La palme du saut le moins cher dans
la catégorie 1000 m et + revient à
Bouloc avec le 1200 m à 14 €.
Pour le 1500 m, c'est Dijon qui est le
moins cher avec 15 €.
n En 2015, un regard global sur
l'ensemble des tarifs du «saut top»
donnait le sentiment que les sauts
étaient plus chers chez les OBL.
Ce sentiment se confirmait si l'on calculait
et comparait le prix moyen chez les OBL
en 2015 : 28,68 € et dans les associations : 25,98 €. En 2018, qu'en est-il ?
Le prix moyen chez les OBL est de
28,50 € et dans les associations il est
passé à 26,35 €. Il semble bien que
l'augmentation de la TICPE soit elle
aussi passée par là !

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Notre enquête précédente ne datant que
de trois années en arrière, il est intéressant de regarder combien de centres
n'ont pas augmenté leurs tarifs. Il y en
a 21, dont 9 sont des OBL. Sur ces 21
qui n'ont pas augmenté leurs tarifs,
13 étaient déjà à plus de 26 euros.

Photo ci-dessus
«Ici tout le monde plie !» nous ont répondu certains
des centres contactés par téléphone pour cette
enquête. Ce n'était visiblement pas le cas à
Empuriabrava, en Espagne, durant le Burning
Spring Festival ! (voir reportage dans cette édition)
Photo Los Gringos

Conclusion

Le prix moyen du «saut top» en France
est de 27,23 € (27 € en 2015). Si l'on
compare ce résultat à notre enquête de
1997, le prix moyen du «saut top» était
de 130 francs pour une altitude de 3500
à 4000 m (130 francs soit 20 €).
En tenant compte de l'érosion monétaire
(convertisseur Insee), 130 francs de
1997 équivalent à 25,80 € actuels.

AFFICHAGE
DES PRIX
SUR INTERNET
Lors de nos contacts avec un
centre associatif pour notre
enquête sur les tarifs,
le trésorier d'une association a
réagi (à titre personnel) et nous
lui avons proposé de publier sa
réaction, avec les commentaires
d'Yves-Marie Guillaud, avocat au
barreau de Lyon et rédacteur
pour ParaMag.
À lire ci-dessous
et en pleine page ci-contre.

Contrairement aux idées reçues, en une
vingtaine d'années, les prix n'ont pas
augmenté autant qu'on pourrait le croire.
Nous le répétons : notre enquête a été
bien accueillie. Contrairement à 2015,
il n'y a eu absolument aucune réticence,
à certains endroits du secteur associatif,
à nous fournir les informations sur les
tarifs. Les mentalités évoluent et un
jeune dirigeant associatif s'est même
étonné à la lecture de ces réticences,
qu'il a découvertes dans notre article
de 2015 (voir encart «Assumons nos
choix»).
Nous espérons également que cette
enquête éclairera nos lecteurs, qu'ils
soient adhérents ou clients, sur la situation tarifaire des centres, et aussi sur
la complexité de mise en œuvre
du parachutisme.
La rédaction de ParaMag remercie vivement tous les centres qui ont participé,
que ce soit pour leur réaction rapide
et efficace par mèl, ou pour leur accueil
sympathique par téléphone. n

Assumons nos choix

Depuis quelque temps que je suis dans
le para, et plus encore maintenant
que je suis investi au sein d'un centre
associatif, j'entends fréquemment dire
que «en tant qu'association,
nous n'avons pas le droit d'afficher
nos tarifs sur le site internet».
Cela semblait confirmé par l'article
ParaMag de 2015 précisant entre
parenthèses que cette pratique
serait «illégale».
Ayant eu l'occasion d'agir au sein
d'autres associations que le monde
sportif, j'ai pu constater que l'on se met
souvent soi-même des barrières en se
«cachant» derrière une loi bien souvent... inexistante !.
Depuis, dès que la seule justification
à une pratique est «la loi», je deviens
prudent sur cette affirmation.
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