ParaMag - N°377 - Octobre 2018 - 21

>

Alain Douce

RASSEMBLEMENTS
Photo ci-dessus
Le largage du Noratlas : faire venir cet avion
unique a été un coup de maître de la part
de l'organisation parachutiste.
Photo Pascal Maury
Photo ci-contre
Pour Icare Show, les chuteurs s'en donnent à cœur
joie, après avoir sauté du Noratlas ! En rouge Joëlle
Perrin, au premier plan Diego Bonetto, devant la
caméra de Denis Brun-Cosme. Et pour ce qui est
du paysage : à gauche Saint-Hilaire, avec les tentes
blanches d'Icare Expo, à droite la vallée du
Grésivaudan. La falaise située à l'extrême
gauche de la photo est l'exit depuis lequel
partent les paralpinistes.
Photo Denis Brun-Cosme

survoler le public, de voler et d'ouvrir
assez haut.
parachutistes de moindre expérience...
Moralité : dans nos sports, la vigilance
doit être constante.

Ah, le largage du samedi ! L'avion a largué
face au plateau et non dans l'axe de la
vallée. Résultat : les deux derniers ont
quitté l'avion au-dessus du plateau sans
le savoir, avec 800m de gaz de moins
que prévu : hauteur sol 1.300m sol au
lieu des 2.100 affichés.
Dernier sorti, votre iconoclaste qui connaît
les lieux, s'en est aperçu après une chute
dos pour admirer l'avion, heureusement
brève. Ouverture à 1.400m altimètre, soit
600m sol. Idem pour l'avant-dernier sorti,
d'autres ayant pu dériver.

Les wing-suiters de l'équipe de Zun
(voir épilogue) sautant lors d'un second
passage du Noratlas ont reçu un accueil
remarquable. Soyons clairs, de nos jours
c'est la wing-suit qui obtient le plus de
succès auprès du public et des pratiquants des sports aériens, que ce soit en
saut d'aéronef ou en base-jump.

Là encore, comme pour la barque volante
en parapente et le saut d'hélicoptère,
on a frôlé la catastrophe. Il eût suffi de

icare_377.indd 6

À ce sujet, grande première : un groupe
de wing-suiters sautait officiellement
depuis la Dent de Crolles (en fait, l'exit est
décalé par rapport à la Dent), sommet qui
surplombe St-Hilaire. Leurs sauts étaient
autorisés par le Préfet malgré l'avis négatif
de la DGAC (Direction Générale de
l'Aviation Civile), à condition de ne pas

L'autorisation, obtenue par Rodolphe
Cassan après des années de tractation,
visait du «paralpinisme», terme repris
dans le programme officiel de la
Coupe Icare et qui est justifié par les
presque deux heures de marche
pour accéder à l'exit.
Les paralpinistes avaient l'autorisation de
sauter une fois par jour durant les quatre
jours que dure la Coupe Icare. Ils n'ont
pas pu sauter le vendredi à cause de la
météo. Ils ont sauté à huit le jeudi et à
neuf le samedi et le dimanche. Le départ
se faisait à chaque fois en deux groupes :
2+6, 2+7 et 3+6.
Au total, ce sont dix paralpinistes qui
ont sauté officiellement lors de la Coupe
Icare. Le cahier de charges des paralpinistes a été parfaitement rempli.
Énorme succès.

21
Octobre18:377
paramag.fr

de présenter dans ParaMag) après le
largage des parachutistes samedi et
dimanche.

30/09/2018 11:58
http://www.paramag.fr
ParaMag - N°377 - Octobre 2018

Table des matières de la publication ParaMag - N°377 - Octobre 2018
