ParaMag - N°379 - Décembre 2018 - 39

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TECHNIQUE

en France sur le centre d'Annemasse par
Sylvain Turina (Babylon), Pierre Auvray
(gérant du centre d'Annemasse à ce
moment-là) et Jean-Philippe Ricordeau.
Car la FFP a le souhait de mettre en place
une qualification ainsi qu'un brevet dédié
à la pratique du freefly : le brevet B4. La
fédération sollicite Babylon Freefly School,
forte déjà de plusieurs milliers de sauts
«élèves», avec des méthodes d'apprentissage particulièrement développées.
La mise en place officielle de la méthode
française de formation se fait dans le
courant de l'année 2000. Les techniciens
fédéraux avaient vu juste, et une décennie
plus tard le succès du freefly ne se
dément pas.
En 2014, la discipline est de plus en
plus pratiquée, et la fédération décide de
mettre en place un brevet intermédiaire :
le Bi4. Ici se termine notre historique sous
forme de résumé, place maintenant à la
«qualif initiateur freefly»!

Au premier abord, deux qualifications
sont proposées : la qualification complète
(B4) et la qualification intermédiaire
(Bi4). Libre au candidat de se préparer
et de se présenter à celle de son choix.

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La formation est composée de deux
parties : la première concerne les «sauts
tests» (tests techniques d'entrée en
formation), la deuxième concerne les
«sauts élèves» (formation, mise en
situation et évaluation). Il faut valider
l'ensemble des sauts tests pour accéder
à la deuxième partie.

Les sauts tests

Ils sont au nombre de quatre pour la
qualification intermédiaire et de cinq
pour la qualification complète.
Le premier saut test est un saut d'expression libre où le candidat montre son
bagage technique général, idéalement
dans les différents domaines de vol qu'il
maîtrise. Le saut peut être présenté sous
forme de «routine» ou bien de manière
«séquencée». Le programme du saut doit
être présenté aux formateurs au préalable
et doit être respecté pour le test.
Si besoin, le formateur peut contribuer
à la réalisation (par exemple pour un
eagle, un grip, etc.) sous réserve que le
testeur n'ait pas à faire la majorité des
manœuvres !
Les formateurs vont privilégier un programme contrôlé plutôt qu'un programme
trop chargé et surestimé techniquement,

au risque d'être réalisé dans la précipitation et défavorisant sa qualité.
Peut aussi s'ajouter le stress de
l'évaluation, pénalisant la performance.
Les deuxième et troisième sauts tests
sont des «sauts d'exercices élèves». Le
déroulement est décomposé en deux
parties. Les candidats réalisent le saut
entre eux et en binôme, une fois en tant
que «performer» et une fois en tant que
«caméra flyer».
Voici le programme pour le performer :
n Sortie tête en haut face moteur
(marche vidéo ou bas de porte),
n marche avant / marche arrière (courtes
distances),
n tonneau (droit ou gauche, au choix,
face caméra),
n départ progressif en dérive dos (perpendiculaire à l'axe de largage impérativement),
n alternance de demi-tonneaux (plat dos/
plat ventre, plat ventre/plat dos).
Le candidat «performer» est évalué sur la
réalisation technique de l'ensemble des
manœuvres.
Contrairement à ce que peut laisser imaginer ce saut sur le papier, sa réalisation
n'est pas évidente, même pour un
initiateur en devenir...
Ce test permet aux formateurs d'avoir la
certitude que les candidats possèdent
la capacité de réalisation des principaux
exercices proposés aux élèves.

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PRÉSENTATION DE LA
QUALIFICATION
D'INITIATEUR FREEFLY

Entre les deux une seule différence, mais
essentielle : la qualification B4 comporte
la partie «entrée Tête en bas» et «angles
prononcés » (au-delà de 45 degrés).
Nous y reviendrons...

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