ParaMag - N°380 - Janvier 2019 - 53

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SOUFFLERIE
Une partie du staff technique vol en tenue de ski pour une photo décontractée,
illustrant deux des thèmes du parc aventure.
Photo Kane Demeulemeester

Tout était prêt dans ma tête, mais aussi
sur le terrain, j'avais déjà un permis,
depuis le mois de juillet 2015.
La commande a été conclue en
novembre 2015 et les travaux ont
commencé en février 2016, pour une
ouverture le 4 mars de la même année.
À ce moment-là, un autre gros projet de
soufflerie était en cours, à proximité de
Lille. Cela ne t'a pas inquiété ?
Bien sûr, nous avons considéré cette
situation, mais commercialement elle ne
représentait pas un danger pour notre
projet à Comines. Le développement du
vol en soufflerie en faisait déjà une valeur
sûre et le public visé était d'abord les
«first timers». Le challenge était plutôt
technique, car il consistait à implémenter
une soufflerie moderne dans notre vaste
complexe, en harmonie avec les activités
déjà proposées.
Le challenge est-il réussi ? Et quelles
sont les principales spécificités
techniques de la soufflerie ?
Que ce soit en termes de puissance,
comme de confort sonore, le challenge
est une réussite. Mais nous avons fait de
gros efforts, sans concession, pour limiter
le bruit, cela faisait partie de notre cahier
des charges. Et ça a été respecté : la
soufflerie est parfaitement silencieuse et
bien puissante.

Varsovie (Pologne), Vossvind en Norvège,
Winddobona à Berlin, Madrid et Vienne,
Flystation en Russie, etc. Pour Ice
Mountain Comines, ISG a construit une
soufflerie de 4,35 m de diamètre
et de 15 mètres de haut.
Est-ce que tu pratiques le vol
en soufflerie ?
Absolument. Pour bien connaître le
produit, il était important que je pratique
l'activité. J'ai débuté à Bottrop en début
2015, avec ma compagne, et nous avons
continué et pratiqué de façon assidue.
Toutes les semaines nous faisions l'aller
et retour, soit environ 600 km, entre
Comines et Bottrop, et quelques mois
plus tard, nous étions tous les deux qualifiés instructeurs là-bas. C'était surtout
une expérience personnelle, le but n'était

pas d'assumer la fonction d'instructeur
dans mon propre établissement.
À qui est revenue cette fonction ?
Nous avons assez rapidement
constitué un staff d'instructeurs,
mais il nous manquait un chef instructeur.
Pour les premiers mois d'ouverture,
c'est le Hollandais Bas Driessen qui
est venu diriger le staff. Il a une grosse
expérience, ayant travaillé durant une
dizaine d'années à la soufflerie de
Rosendaël, en Hollande.
Mais sur le plan géographique et familial,
ce n'était pas idéal pour lui. Nous avons
convenu qu'il viendrait travailler plusieurs
mois pour former l'équipe et aussi notre
futur chef instructeur, avant de retourner
travailler en Hollande, et c'est ce
qui s'est passé.

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En 2009, l'ouverture de la soufflerie ISG
à Bottrop avait marqué un tournant dans
l'évolution des technologies. Le choix
d'ISG a été le bon, et c'est cette technologie allemande que l'on retrouve dans
de nombreux établissements en Europe :
Airspace à Charleroi (Belgique), Flyspot à

Dennis Praet et Clémentine Le Bohec : deux champions du monde de vol relatif en vol à Ice Mountain.
Photo Kane Demeulemeester

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