ParaMag - N°400 - Octobre 2020 - 21

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COMPÉTITION

C'est une équipe constituée, mais dont
l'objectif initial était la coupe du monde
indoor à Charleroi. Peu entraînée d'avion,
elle affiche une moyenne honorable de
10 points.
«No Check Saumur Pays de la Loire»
est de constitution originale avec Franck
Cotigny, ancien athlète de haut niveau
et membre de la DTN, Guillaume Dubois
et Alexandra Petitjean, compétiteurs
et champions du monde en voile contact
et Jessica Thebault, membre du collectif
espoir VR. C'est une équipe basée sur
un projet et qui a réussi à faire une
trentaine de sauts d'entraînement
et de la soufflerie. «Mongolsfiers Annecy
Pamiers» est constituée de compétiteurs
engagés à 8 et qui se sont regroupés
pour participer aussi à 4.
Nous voilà donc déjà sur le podium,
avec l'équipe espoir sur la troisième
marche, juste derrière les équipes de
France !
Oui, et je suis très content de leur prestation d'autant que là aussi la crise a perturbé les plans, avec des désistements, ce
qui a changé la constitution du collectif
espoir. Nous n'avons plus une équipe
«espoir» figée, mais un groupe de compétiteurs qui s'entraînent en fonction de leur
disponibilité. C'est ainsi que l'équipe qui
était à Saint-Flo n'avait jamais réellement
sauté ensemble et marque malgré tout
une moyenne de 15,38 points.

Photo ci-dessus à gauche
L'équipe After 8 Weembi, médaillée de bronze.
Photo FFP

Je leur ai donc fixé un nouvel objectif,
certes plus modeste : une petite bagarre entre les deux équipes VR-4 open
et VR-4 féminin (N.D.L.R. : Les deux
équipes fonctionnent en double appartenance VR-4 et VR-8). L'objectif n'était
pas particulièrement d'atteindre une
moyenne, car nous nous sommes peu
entraînés. C'était plutôt de se mettre la
petite boule au ventre à Saint-Flo, afin de
se fixer au moins une fois dans la saison,
un objectif en compétition et pas seulement des stages d'entraînement.

Photo ci-dessus à droite
Dernière répétition avant une manche à 8 pour les
deux équipes de tête : Weembi Girl (à gauche)
et Mojo Pamiers (à droite). Photo FFP

Et qu'est-ce que ça a donné ?
Ça a fonctionné, nous avons fait de bons
sauts au regard du peu d'entraînement.
Il se limite cette année à 12 sauts à
Deland, avant le début de la crise, et
14 sauts à Lille, durant la semaine qui a
précédé le championnat. Et bien sûr de
la soufflerie. Clairement, les équipes ont
volé sur leurs acquis et ça donne plus de
20 points de moyenne.
Il n'y avait pas de gros écarts entre les
deux équipes de France, avec quatre
manches à égalité. Et ça a donc mis
une bonne pression durant toute la
compétition.
Au final, l'équipe féminine gagne avec
4 points d'avance sur 8 manches.
C'est une double satisfaction, en tant
qu'entraîneur, d'avoir réussi à créer la
sensation de compétition et aussi en tant
que remplaçant, dans l'équipe féminine.
Pourquoi as-tu assuré cette place de
remplaçant dans l'équipe féminine ?
Clémentine Le Bohec a été contrainte
d'arrêter, car son projet d'équipe ne
pouvait pas se prolonger au-delà de 2020.
Le report des championnats du monde

en 2021 a donc remis en question la
constitution de l'équipe de France.
C'est Pamela Lissajoux qui va réintégrer
l'équipe pour la nouvelle échéance, mais
pour des raisons pratiques, j'ai assuré la
place sur ce championnat de France.
Ainsi Pamela a pu reprendre l'entraînement après les championnats de France,
car la saison se poursuit jusqu'en novembre, et il restait trois gros stages
sur les pôles excellence FFP :
Lille, Pamiers et Gap.
Pourquoi l'équipe de France n'a-t-elle
pas participé à la compétition en VR-8 ?
Certains membres des équipes de France
à 4, open et féminine, étaient engagés en
double appartenance dans des équipes
de club à 8. C'est une volonté de la fédération que les membres des équipes de
France se rendent disponibles aux championnats de France, afin de dynamiser la
discipline.
Quel est ton ressenti en ce qui
concerne la catégorie N2 ?
Il y avait donc six équipes engagées,
elles étaient peu expérimentées pour
la plupart. Mais il y a aussi des
compétiteurs aguerris qui amènent
des pratiquants au VR, je pense
notamment à Laura Duveau, qui coache
régulièrement sur Maubeuge et qui y
insuffle une bonne dynamique.
Elle a participé en N2 avec l'équipe
Raspu Rockett Maubeuge, et c'est un
bel exemple à suivre.

21
Octobre20:400
paramag.fr

La première place a été disputée par les
deux équipes de France, c'est l'occasion
de faire le point : où en est leur parcours en double appartenance ?
Pour les équipes de France aussi, c'est
une année particulière avec un entraînement perturbé par la crise et la disparition
de leur objectif international. Rappelons
que ce devait être une année de championnats du monde et que ceux-ci ont été

annulés en 2020 pour être reprogrammés
en 2021.

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