Les clés de la presse - Mensuel - n°19 - Janvier 2011 - (Page 8)

8 l’enquête mardi 4 janvier 2011 au banc d’essai ` Tablettes: les outils Si tous les éditeurs se pressent vers les tablettes, reste à savoir que mettre dessus et à qui s’adresser pour cela. Tour d’horizon des solutions de publications possibles. L’un des principaux chantiers de l’année pour les éditeurs de presse concernera sans conteste l’évolution vers les tablettes tactiles, iPad en tête. Certes, le marché reste pour l’instant limité, mais pourrait bien atteindre des dizaines de millions d’unités dans les trois prochaines années. A l’aube de cette nouvelle année, si tous les éditeurs n’ont pas encore investi, tous au moins se posent cette question : comment utiliser ce nouveau format, et comment s’y adapter ? Car il est évident que l’éditeur d’un quotidien ne souhaitera pas la même application que l’éditeur d’un magazine à destination d’une cible spécifique. Derrière ce choix éditorial, le choix technique est lui aussi prépondérant et totalement lié à la stratégie de l’éditeur. De nombreux prestataires existent sur le marché, et ils ne proposent pas le même type de solutions, même si la plupart permettent d’adapter ou de créer du contenu pour l’iPad, tout en proposant l’hébergement d’une application sur l’Appstore. En revanche, en fonction des > besoins de l’éditeur, mais aussi de son budget et de ses contenus, les différentes solutions seront plus ou moins bien adaptées. Etat des lieux. Solution 1 : les systèmes éditoriaux améliorés L’une des solutions envisageable consiste tout d’abord à adapter la chaîne de production d’un magazine ou d’un journal. Dans le cadre de structures importantes, les journalistes et les maquettistes travaillent souvent au sein d’un système éditorial adossé à un logiciel de PAO, comme Xpress ou inDesign. Les prestataires proposant ce genre de système ont donc su s’adapter et développer de nouveaux outils pour faciliter la gestion multicanale des contenus. « Les journalistes intègrent leurs contenus dans le système en respectant les cases titres, chapeaux, photos, vidéos, textes, puis ces contenus sont ensuite intégrés aux différentes maquettes, print comme tablette », explique Richard Loubéjac, fondateur d’Alliga media, intégrateur de la solution de publication néerlandaise Woodwing. Alors que les contenus sont gérés indépendamment, les graphistes et maquettistes s’occupent, sous leur logiciel de PAO favori, de formater les « pages tablettes », à l’instar de ce qui a déjà été fait pour le format papier. Ce formatage permet d’indiquer au logiciel à quel emplacement le titre, le chapeau et le texte vont aller se placer dans chaque type de page (iPad ou papier), afin de donner deux visions différentes d’un même article. « Chaque article peut avoir une page print, tablette portrait et tablette paysage, le tout de manière automatisée », précise Nathalie Dubois, chef de projet au sein d’Ad hoc graphic, intégrateur du système éditorial Vjoon k4. Ce type de système permet, pour une rédaction fonctionnant au moins en bimédia (print et tablette), d’automatiser la mise en page afin de se retrouver très facilement avec un document exploitable à la fois sur le format papier et sur l’iPad.

Table des matières de la publication Les clés de la presse - Mensuel - n°19 - Janvier 2011

sommaire & édito
l'événement - Les grands dossiers de l'année 2011
citizen presse - Vincent Peyrègne
l'enquête - Tablettes : les outils au banc d'essai
la vie de la presse
le reportage - Mieux comprendre la presse TV avec un mentaliste
le flash-back - Ce qu'il faut retenir de l'année 2010
les bonnes feuilles
le bloc notes

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