à Paris - n°39 - Été 2011 - (Page 32)

tribunes les groupes du conseil de paris sée tant par Nuit Blanche, repris dans le monde entier, que par la forte hausse de la fréquentation des collections permanentes des quatorze musées de la Ville depuis que le Maire en a décidé la gratuité. Mais le changement le plus radical concerne le soutien à la culture de proximité, c’est-à-dire à l ’ i r r igat ion du réseau culturel parisien si dynamique, qui fait la réputation de la capitale. En décidant de doter les vingt mairies d’arrondissement d’un budget autonome pour la culture équivalant à un euro par habitant, en soutenant financièrement les associations culturelles dans toute leur diversité, tout comme les pratiques amateurs mais aussi les conservatoires municipaux – 1 900 places supplémentaires y ont été créées depuis 2006 et 1 000 places le seront d’ici 2014 –, en développant l’éducation artistique avec « L’Art pour grandir », Paris peut continuer d’être à la hauteur de sa réputation. Et dans les mois à venir, l’un des grands défis à relever résidera dans la recherche de partenariats © s. robichon/Mairie de Paris groupe socialiste, radical de gauche et apparentés Jean-pierre caffet président du groupe « culture, un droit pour tous ! » Pour les socialistes, radicaux de gauche et apparentés, l’accès de tous à la culture est au cœur du projet municipal car il participe à la fois de l’épanouissement de chacun des Parisiens et fait partie intégrante du rayonnement international de la capitale. Cette politique culturelle repose sur deux piliers : une politique active autour des grands équipements dédiés à la création et une politique tout aussi ambitieuse en faveur de la culture de proximité. En effet, l’histoire a doté Paris d’un patrimoine culturel d’une densité et d’une diversité exceptionnelles qu’il s’agit, depuis 2001, de valoriser. Désormais, le Centquatre et la Gaîté-Lyrique complètent utilement cette offre culturelle. Cette recherche simultanée de l’excellence et de l’accès au plus grand nombre est ainsi symboli- culturels fructueux avec les autres collectivités de la métropole pour qu’émergent ainsi de nouvelles dynamiques franciliennes, par exemple dans le domaine des cultures urbaines. Il est cependant impossible de taire ici les conséquences désastreuses des coupes budgétaires initiées par les gouvernements de droite successifs sur le secteur culturel depuis bientôt dix ans, éloignant la France de l’objectif de consacrer 1 % de son budget à la culture. En abandonnant ce secteur de la création artistique qui apporte tant au pays en emplois, en croissance grâce au tourisme, en rayonnement international et qui contribue au haut niveau de formation et de capacité créatrice des citoyens, la droite commet tout simplement… une faute. n groupe centre et indépendants Yves pozzo di Borgo président du groupe « développer l’aide aux familles monoparentales » La Mission relative aux familles monoparentales, diligentée par le Conseil de Paris, a repris onze des douze propositions du groupe Centre et Indépendants. Désireux d’apporter une réponse globale à ces familles, qui représentent 27 % de la population parisienne, notre groupe a défen- du des solutions concrètes en matière d’insertion professionnelle, de modes de garde, de soutien à la parentalité ou encore de subventions publiques. Ainsi, le principe d’un accroissement de l’offre de modes de garde à horaires décalés des enfants (avant 7 h 30 et après 19 h 00, y compris le samedi), a été plébiscité, afin de pallier le principal frein à l’emploi que rencontrent les pères ou mères de familles monoparentales. Dans un même esprit de prise en compte de l’ensemble des difficultés que peuvent rencontrer ces © s. robichon/Mairie de Paris familles, davantage exposées à la précarité, nous avons défendu l’extension du dispositif intégré d’insertion permettant aux familles monoparentales d’accéder à la fois à des formations ou à des emplois aidés, et à des modes d’accueil pour leurs enfants. Le soutien à la parentalité nous a également conduit à solliciter le développement des parrainages d’enfants, accueillis le week-end ou durant les vacances, et dont l’offre est encore bien trop inférieure à une demande sans cesse croissante. n 32 / Été 2011

Table des matières de la publication à Paris - n°39 - Été 2011

Couverture
SOMMAIRE
ÉVÉNEMENTS - Les rendez-vous estivaux à ne pas manquer
DOSSIER - En piste pour l'été
ACTUALITÉ - Vélib' change de braquet
EN CAPITALES - Une amitié forte entre Tunis et Paris
REPÈRES - Sports et loisirs / Prévention / Vie quotidienne
DÉCOUVERTE - Aux rythmes de l'été
BALADE - Le Paris enjazzé de Boris Vian
ANNUAIRE
D'UN TRAIT
TRIBUNES
àParis+ - Bonus numériques
AGENDA

à Paris - n°39 - Été 2011