PRÉFACE 11 l'impression étant qu'il est constamment retenu par la main par l'auteur, qui a le souci pédagogique de se demander en permanence si on le suit bien. Dès lors que l'on mesure l'intérêt du sujet, c'est-à-dire savoir comment réintroduire dans le circuit économique le gigantesque produit de la vente des actifs des débiteurs sous procédure collective, et que l'on voit la remarquable façon dont il a été traité, il n'est guère besoin d'être grand prophète pour prédire que la thèse de Maxence GUASTELLA marquera durablement la doctrine faillitiste. On y découvre un travail démonstratif d'une pensée énergique et puissante, une profondeur d'analyse n'ayant d'égale que la hauteur de vue de l'auteur. Les spécialistes du droit des entreprises en difficulté ne pourront que se régaler à la lecture de ce travail «jubilatoire », selon l'expression de Françoise Pérochon. Monsieur GUASTELLA est entré par la grande porte dans la doctrine faillitiste. Il n'est dès lors pas étonnant que trois prix de thèse aient récompensé ce travail, les trois seuls prix pour lesquels Monsieur GUASTELLA ait concouru... C'est assez dire si son travail a fait l'unanimité. Le jeune maître de conférences des Universités n'en restera pas là et sans nul doute on n'oubliera pas de sitôt le nom de Maxence GUASTELLA, tant son talent est grand et sa maîtrise du droit des entreprises en difficulté impressionnante au regard de son jeune âge. Et cerises sur le gâteau : Maxence est un jeune homme particulièrement attachant, sympathique et modeste. Une grande carrière universitaire attend celui que ses élèves ont déjà évalué comme un très bon pédagogue. Pierre-Michel LECORRE Professeur à l'Université Côte d'Azur