La formation du contrat 457 − l'acte de confirmation suppose que la personne qui confirme connaissait le vice affectant l'acte, doit avoir eu la volonté effective et non équivoque de renoncer à l'action et possède la capacité juridique. La confirmation peut être expresse ou tacite (résultant de comportements témoignant d'une volonté non-équivoque de renoncer à l'action en nullité). Le confirmant ne peut alors plus en demander la nullité. Cette confirmation ne vaut qu'entre les parties et ne s'impose pas aux tiers. D. La régularisation La régularisation est une mise en conformité d'un acte juridique avec la loi. Il s'agit d'une validation de l'acte entaché de nullité par la réparation des conditions de validité qui faisaient défaut. Pour que l'acte soit validé, la régularisation doit entièrement couvrir le vice. L'acte ainsi régularisé devient valable et opposable à tous. E. La prescription La prescription éteint l'action en nullité. Le contrat, bien qu'entaché d'une cause de nullité, se trouve consolidé par l'effet du temps : son annulation ne peut plus être demandée en justice. Pendant longtemps, les deux types de nullités étaient soumis à des délais de prescription différents. Depuis la loi du 17 juin 2008, le délai de prescription est désormais le même en matière de nullité relative et de nullité absolue : 5 ans.