Les Carrés Rouge - L'essentiel de l'Histoire constitutionnelle et politique de la France - 9e - 124

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L'ESSENTIEL DE L'HISTOIRE CONSTITUTIONNELLE ET POLITIQUE DE LA FRANCE
L'accession, le 28 novembre 2004, de Nicolas Sarkozy à la tête de l'UMP est venue remettre en
cause la pratique institutionnelle traditionnelle qui faisait du président de la République, hors les
périodes de « cohabitation », l'arbitre suprême, le vrai chef à la fois du parti et de la majorité.
Fort de sa légitimité de chef de la principale formation de la majorité parlementaire et de son
statut de présidentiable, Nicolas Sarkozy s'est retrouvé en mesure de menacer la suprématie du
duo formé par le Président et son Premier ministre, une situation « sans véritable précédent»
(René Rémond).
Avec 31,1% des suffrages exprimés, lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2007,
Nicolas Sarkozy a obtenu un score qu'aucun candidat de la droite républicaine n'avait enregistré
depuis 1974. Il a été élu à la présidence de la République, le 6 mai 2007, à une large majorité
(53,06 %).
En rassemblant à elle seule près de 40% des suffrages (soit 2 points de mieux que les gaullistes
en juin 1968) lors du premier tour des élections législatives de 2007, l'UMP a également obtenu
un succès sans précédent sous la Ve
République.
L'UMP a remporté la majorité absolue avec 311 sièges contre 359 en 2002. Sa victoire est toutefois
loin de la vague bleue annoncée, les Français ayant corrigé la tendance du premier tour au
profit du PS.
■ L'UMP de 2007 à 2015
L'UMP a enregistré une nette défaite lors des élections municipales et cantonales de mars 2008. À
l'issue des élections sénatoriales de septembre 2008, l'UMP a conservé le groupe le plus important
de la Haute assemblée mais a perdu neuf sièges.
Avec le score de 27,87% lors des élections européennes de juin 2009, l'UMP a réalisé une victoire
historique : le meilleur score d'un parti de droite au pouvoir pour ce type de scrutin depuis trente ans.
Par contre, en ne recueillant que 35,4% des suffrages exprimés au second tour des élections
régionales de mars 2010, le parti présidentiel a été très largement devancé par les listes de la
gauche rassemblée (54,1% des voix).
Lors de ce scrutin régional, l'UMP a été confrontée à l'échec de sa stratégie d'union de la droite
dès le 1er
tour, laquelle était censée créer une dynamique gagnante. L'UMP a été ensuite la
grande perdante des élections cantonales de mars 2011 (16,97% des voix au 1er
tour).
tour, son plus
mauvais score depuis 2007 et 22,49% des voix au 2e
L'UMP a enregistré un nouveau revers électoral lors des élections sénatoriales du 25 septembre
2011. L'UMP, qui ne disposait déjà plus depuis les élections sénatoriales de 2008 que d'une

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