ParaMag - N°398 - Juillet 2020 - 37

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PORTFOLIO
Photo ci-dessus
Christmas Boogie à Skydive Algarve, au Portugal, en 2018.
Photo prise dans la zone de dépression
de ce saut organisé par Milko.
Photo Ewan Cowie.

objectifs. Les petites caméras telles
que les Go Pro sont très limitatives.
J'ai beaucoup progressé en photographie
lorsque mon niveau de vol a augmenté,
alors que je faisais partie d'une équipe
de freefly en tant que vidéoman. Notre
équipe devint championne nationale aux
British nationaux en 2013, ce qui nous
permit de concourir aux championnats du
monde 2014 à Prostejov en République
tchèque, puis aux World Air Games à
Dubaï en 2015.»

Une période à Dubaï

Nous étions une moitié de l'année à
Dubaï, et quand la chaleur du désert

Depuis, je travaille en freelance sur la
DZ comme vidéoman tandem, ce qui
me laisse beaucoup de souplesse pour
d'autres «missions» telles que les records
français et anglais de formation tête en
bas que j'ai filmés, ainsi que les grosses
tentatives à Chicago. Mon calendrier
2020 comptait un joli nombre de manips
bien sympas et très intéressantes. Malheureusement tout est tombé à l'eau avec
le Covid. Les événements sont reportés et
l'année 2021 devrait être très chargée !»

Ses destinations
préférées

Et quand on demande à Ewan Cowie
quels sont les trois voyages préférés au
top de sa liste en tant que photographe
parachutiste, il répond : «C'est assez
facile de faire un classement. Je mets en
haut de la liste mes trips avec Airwax et
particulièrement celui en Égypte avec des

sauts à la verticale des pyramides,
en février 2019. Mettre en valeur les
pyramides ainsi que Karine et Greg
évoluant en freefly fut un challenge intéressant. En effet nous étions largués à la
verticale de ce lieu historique m'imposant
donc une visée plongeante, ce qui est un
contexte peu ordinaire pour la prise de
vue en freefly où il y a généralement un
angle. Pour ne pas avoir les pyramides
trop petites, j'ai utilisé une focale plus
longue, ce qui impose de la précision
pour la visée et le cadrage. J'ai adoré le
challenge de ce saut photo qu'il ne le faut
pas rater. Nous avons eu la possibilité de
faire cinq sauts au-dessus des pyramides.
Sous voile, c'est un challenge différent
pour lequel on veut aligner les sujets par
rapport aux pyramides en les mettant en
valeur. Je fus ravi des clichés que j'avais
bien réussis.
Mon second choix pour ce classement
de mes endroits préférés, ce sont ces
quelques sauts réalisés au-dessus de
la grande barrière de corail au nord de
l'Australie, en fin d'année 2019. J'étais
là-bas avec Karine et Greg afin d'animer
un boogie dans les terres. À la fin de la
semaine, nous sommes partis sur la côte
pour d'abord faire quelques sauts de
plages, sauter ensuite sur une île avec
une petite zone d'atterrissage imposée
qui validait la permission d'allait sauter
en pleine mer avec, comme seul posé
possible, un petit banc de sable perdu

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«Ces quelques années à haut niveau
furent riches et intenses. Elles m'ont
permis de beaucoup progresser techniquement, ce qui contribua à me rendre
meilleur photographe aussi. Je pense
que l'un ne va pas sans l'autre.
Durant cette période, j'ai commencé à
réaliser de belles images qui furent
publiées. C'est ainsi qu'en 2015, je fus
employé pour le projet Jetman comme
photographe, caméraman et monteur.
Je me suis donc installé à Dubaï quelque
temps où mon job fut de réaliser
entièrement les documentaires
et reportages Jetman auprès de Yves
Rossy, et également Vince Reffet
et Fred Fugen qui à l'époque étaient
les poulains de l'inventeur.

devenait insupportable dès le printemps,
nous partions à Empuria pour les mois
suivants. J'appréciais l'endroit de plus
en plus, sa vie locale et celle sur le
terrain. Quelque temps plus tard,
après l'épisode Jetman, c'est à Empuria
que je choisissais de m'installer au début
de l'année 2019. J'y vis maintenant avec
ma compagne Jessica, une Française
avec qui j'essaye de continuer à
pratiquer le français.
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