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Puis, il conclut par « Je suis disponible sous une semaine ». Diable, comment 
fait-il ? Il plante là ses trois projets, ses clients et son employeur ? C'est bien 
entendu le plus mauvais message qu'il pouvait envoyer à un recruteur potentiel ! Nul n'a envie d'embaucher un salarié qui se montre prêt à quitter son 
emploi à tout moment.
Pareilles  erreurs  sont  hélas  fréquentes  dans  les  lettres  tout  comme  en 
entretien.

,,Conclusion

et formule de politesse

Comme conclusion, le candidat peut, d'une courte phrase, mentionner qu'il 
est à même de se rendre à un entretien ; Annabelle, Céline et Dimitri le font 
très  bien  mais  Bruno  et  Jonathan  font  preuve  de  maladresse.  Le  «  rencontrons-nous »  de  Bruno  et  «  l'entretien que vous m'accorderez »  de  Jonathan 
résonnent  comme  des  ordres  comme  si  un  candidat  pouvait  exiger  d'être 
reçu !
Parfois, la perspective d'un rendez-vous est peu envisageable ; un Strasbourgeois qui postule à Toulouse peut parfaitement suggérer un premier contact 
par  téléphone  ou  via  une  messagerie  vidéo  comme  Skype,  FaceTime,  Viber 
ou autres. Il peut aussi suggérer de rencontrer le recruteur à la faveur d'un 
déplacement  qu'il  compte  faire  à  Toulouse  à  telle  date  donnée  ;  c'est  une 
manière de montrer son envie d'obtenir un entretien. Certes, il force un peu la 
main du recruteur mais avec tact.
Quant au candidat qui est en poste, il est en droit de préciser quels sont les 
jours ou les créneaux horaires auxquels il lui serait le plus facile de se libérer. 
Ici encore, la délicatesse est de rigueur.
Pour ce qui est de la formule de politesse, on a consacré à ce sujet d'innombrables  livres  avec  des  formules  adaptées  à  toutes  les  circonstances  de  la 
vie ; il convient d'en adopter une simple : la traditionnelle formule « Veuillez
agréer, Madame, Monsieur, mes salutations distinguées », très courante, peut 
être utilisée sans retenue. Elle surprend souvent le public jeune, plus habitué 
à des formulations lapidaires voire basiques, mais une lettre de candidature 
n'est pas un mot amical envoyé à un proche. Il convient d'observer une certaine distance, une forme de déférence, sans devenir pour autant obséquieux.
En  ce  sens,  quand  Bruno  signe  «  Cordialement »,  il  commet  une  faute  de 
goût : on peut être cordial avec un ami, avec un proche, pas avec son futur 
employeur. Cette formule est largement utilisée dans bien des e-mails mais 
ce n'est pas une raison pour l'employer sans discernement.

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