ParaMag - Pack Essentiel - 62

Croquis 1

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L'entrée dans la
veine d'air pour
un chuteur
expérimenté.

Un chuteur expérimenté est en mesure
d'entrer sans hésiter dans la veine d'air
car il connaît les sensations qu'il
rencontrera une fois qu'il y aura pénétré.
Néanmoins, s'il n'a jamais fait de
soufflerie, l'inconnu peut le rendre
hésitant au risque d'être maladroit
et peu incisif. Aussi, un chuteur
expérimenté n'est jamais à l'abri d'une
mauvaise entrée, s'il n'est pas attentif
à ses gestes.
L'entrée dans la veine d'air doit être
franche, dynamique, avec impulsion
vers l'avant et légèrement vers le bas.
Le but est de franchir le mur invisible
rapidement, passer de l'attraction
terrestre au souffle vertical en un éclair.
Les deux éléments demandent une
posture si différente qu'il n'y a pas de
temps pour une transition progressive.
C'est un peu comme un plongeon.
Dans l'encadrement de la porte,
le chuteur expérimenté est en appui
sur les jambes, prêt à donner une bonne
impulsion à l'horizontale, avec une
incidence en profondeur. Les bras sont
repliés afin de ne pas prendre trop l'air
au moment où le haut du corps entre
dans la veine d'air alors que les jambes
sont encore au seuil de la porte.
Le buste est légèrement penché vers
l'avant, prêt à «transpercer» le mur
invisible. L'idée est de vouloir se
propulser sous une ligne imaginaire
se trouvant à mi-hauteur
et 1 mètre devant environ.

L'ENTRÉE :

Pour un chuteur expérimenté, l'entrée dans la veine d'air se fait
avec un départ lancé, en dynamique. Il est bien en appui sur les
jambes, semi-fléchi prêt à donner une bonne impulsion
à l'horizontale, avec incidence vers le bas. Il est légèrement
penché vers l'avant. Les bras sont repliés vers le buste
pour bien pénétrer dans le souffle vertical.
Le but est d'y rentrer horizontalement.

Croquis 2

L'idée est de vouloir se propulser sous une ligne imaginaire
se trouvant à mi-hauteur et 1 mètre 50 devant. Pour ce faire,
la tête et le corps se penchent vers l'avant. Les jambes fléchissent
et le chuteur amorce sa propulsion dans la veine d'air.
Les bras restent repliés pour ne pas prendre l'air,
ce qui ferait cabrer le chuteur dans son élan.

Croquis 3

Le buste est à l'horizontale, c'est le bon moment pour donner
l'impulsion. Le chuteur pousse sur les jambes comme
pour un plongeon dans l'eau, vers l'avant avec une incidence
vers le bas. Le but est de vouloir passer juste
en dessous de cette ligne imaginaire.

Croquis 4

La mise à l'air est effectuée. Le chuteur ramène ses jambes
à 90 degrés car, sous l'effet de l'impulsion, l'inertie le poussera
en avant. Si en plus les jambes restent droites,
le chuteur sera projeté contre la paroi en face, d'autant plus avec
des boosters. Il ouvre les bras pour prendre de la portance.

L'erreur la plus fréquente

Février11:285
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C'est au moment de l'impulsion des
jambes pour entrer dans la veine d'air
que les personnes réalisent le plus
fréquemment une erreur. La faute
consiste à donner l'impulsion trop tôt
et vers le haut, plutôt qu'à l'horizontale. Les jambes restent alors en bas,
au niveau du seuil de la porte.
Le buste étant plus haut, le corps tout
entier est en configuration de dérapage
arrière. Si la partie basse des jambes
est toujours hors du souffle, la personne glisse vers l'arrière et retombe
dans l'encadrement de la porte. Sur
cette erreur d'impulsion, il est même
possible de partir en demi-loop arrière
et de retomber sur le dos dans l'encadrement de la porte.

Croquis 5

Le chuteur est entièrement dans la veine d'air et doit adopter une position
de chute bien ancrée. Il développe des appuis avant en avançant plus ou
moins les bras afin d'absorber l'inertie engendrée par l'impulsion.
Les jambes sont repliées au moins à 90 degrés. Il est souple et réactif au
niveau du bassin pour cambrer ou décambrer afin d'ajuster
son niveau dans la veine d'air.
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