Il préside le Conseil des ministres, le Haut Conseil de l'Union française, le Conseil supérieur de la défense nationale et le Conseil supérieur de la magistrature. Il doit être tenu informé des négociations internationales. Il promulgue les lois. Il nomme certains hauts fonctionnaires comme les conseillers d'État. Par rapport à 1875, il perd l'essentiel des prérogatives d'un chef de gouvernement. Mais il conserve une prérogative importante, le pouvoir de choisir le président du Conseil. Le président du Conseil Le chef du gouvernement domine l'exécutif. Il dispose de l'initiative législative. Il assure l'exécution des lois. Il dispose du pouvoir de nomination de droit commun pour les emplois civils et militaires qui échappent à la compétence du président de la République. Il choisit les ministres et contresigne chacun des actes du président de la République. Il assure la direction des forces armées et est le véritable chef de la défense nationale. Le pouvoir législatif L'Assemblée nationale Elle est élue au suffrage universel direct pour cinq ans. Elle vote la loi et contrôle le gouvernement. Elle détient le monopole de l'initiative en matière de révision constitutionnelle. Les ministres sont responsables collectivement devant la Chambre basse de la politique générale du cabinet. Ils sont également individuellement responsables de leurs actes personnels devant l'Assemblée nationale. La Haute Cour de justice est élue par l'Assemblée nationale au début de chaque législature. Le président de la République, qui n'est responsable que dans le cas de haute trahison, peut être mis en accusation par l'Assemblée nationale et renvoyé devant la Haute Cour de justice. Les ministres peuvent également être mis en accusation par l'Assemblée nationale et renvoyés devant la Haute Cour de justice. Le Conseil de la République Il est élu pour six ans au suffrage universel indirect. Il est renouvelable par moitié tous les trois ans. Il participe à la désignation du chef de l'État et du Comité constitutionnel. La révision constitutionnelle du 7 décembre 1954 est venue atténuer le caractère inégalitaire du bicamérisme. Elle lui a redonné le pouvoir de voter la loi. Le pouvoir judiciaire La Constitution innove en créant le Conseil supérieur de la magistrature pour assurer, conformément à la loi, la discipline des magistrats du siège et garantir leur indépendance. Elle précise également que les magistrats du siège sont inamovibles. La Constitution du 27 octobre 1946