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LES SERVICES DE PRÉVENTION ET DE SANTÉ AU TRAVAIL
deux ans), le cas échéant à la demande d'un salarié.
Des surveillances renforcées sont prévues par les textes
pour les salariés affectés à des risques particuliers, avec
une périodicité de visite différente (personnes exposées
à des bruits élevés, charges lourdes, etc.).
144. Visites de reprise. - Il est prévu un examen
obligatoire après une absence pour cause de maladie
professionnelle, pour une absence d'au moins 30 jours
et après un congé maternité.
145. Visites spontanées. - Elles sont organisées
à la demande d'un salarié ou de l'employeur pour un
conseil ou sur un problème de santé lié à l'activité
professionnelle.
146. Visite de mi-carrière professionnelle. - La
loi n° 2021-1018 du 2 août 2021 a créé une visite de
mi-carrière professionnelle (à 45 ans, à défaut d'accord
de branche prévoyant un autre âge). Cet examen médical
vise à établir un état des lieux de l'adéquation entre le
poste de travail et l'état de santé du travailleur, à date, en
tenant compte des expositions à des facteurs de risques
professionnels auxquelles il a été soumis. Cette visite
sert à évaluer les risques de désinsertion professionnelle,
en prenant en compte l'évolution des capacités du travailleur
en fonction de son parcours professionnel, de
son âge et de son état de santé ; elle permet également
de sensibiliser le travailleur aux enjeux du vieillissement
au travail et sur la prévention des risques professionnels.
147. Rendez-vous de liaison. - La loi n° 2021-1018
du 2 août 2021 a créé un rendez-vous de liaison en
vue d'organiser le retour du salarié après une absence
prolongée. De caractère non obligatoire et indépendant
de la visite de reprise, ce rendez-vous sert à informer le
salarié qu'il peut bénéficier d'actions de prévention de la
désintertion professionnelle, d'une visite de pré-reprise
et de mesures d'aménagement du poste de travail.
Pour aller plus loin
Boumendiel M., Leduc A. et Massamba-Debat
P., « La nouvelle procédure de contestation de
l'avis du médecin du travail, Ord. n° 2017-1387,
22 septembre 2017 », JCP S 2017, 1320.
Brivois B., « Contestation de l'avis du médecin
du travail », JCP S 2012, 1505.
Fantoni S., Heas F. et Verkindt P.-Y., « La santé
au travail après la loi du 8 août 2016 », Dr. soc.
2016, p. 921.
Fantoni-Quinton S. et Verkindt P.-Y., « La place
de la médecine du travail ne peut se mesurer
exclusivement au seul nombre de médecins du
travail... », Dr. soc. 2021,p. 539.
Ferte C., « La santé au travail après le 1er
janvier
2017 », JCP S 2017, 1001.
Gardin A., « La réforme des règles relatives à
la santé au travail, entre ombres et lumières »,
RJS 2017, p. 275.
Heas F., « Un ANI sur la santé, pour quoi
faire ? », Dr. soc. 2021, p. 253.
Jeansen E., « L'avis d'inaptitude », JCP S 2016,
1318.
Lekeal F., « Entre médecine sociale et médecine
du travail », RDSS 2014, 239.
Mouly J., « L'indemnisation du médecin du travail
licencié sans autorisation administrative »,
Dr. soc. 2015, p. 227.
D'Ornano P.-H., « Les préconisations formulées
par le médecin du travail », JCP S 2008, 1229.
Savatier J., « La médecine du travail dans le
système de protection de la santé », Dr. soc.
1980, p. 56.
Verkindt P.-Y., « La santé du travailleur une
nouvelle fois sous le feu des projecteurs »,
JCP S 2016, 1306 ; « La question de l'inaptitude
médicale dans l'ordonnance n° 20171387
du 22 septembre 2017 », JCP S 2017,
n° 1310.
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