*G 44 Le contrôle de gestion Exemple Prenons l'évolution des charges trimestrielles suivantes avec une activité normale évaluée à 100. L'impact de l'imputation rationnelle sur les coûts unitaires Activité (en heures) Charges variables T1 T2 T3 100 80 110 90 000 72 000 99 000 Charges fixes 60 000 60 000 60 000 Totaux 150 000 132 000 159 000 150 165 144,54 Coûts complets unitaires Coûts de production unitaires avec imputation rationnelle T1 T2 T3 100 80 110 Charges variables 90 000 72 000 99 000 Charges fixes imputées 60 000 48 000 66 000 Totaux 150 000 120 000 165 000 150 150 150 Activités (en heures) Coûts unitaires La méthode permet de lisser les coûts complets unitaires. On obtient en trimestre 2 un coût de la sous-activité et, en trimestre 3, un boni de suractivité. Cependant, la recherche de l'imputation rationnelle bute sur la définition de l'activité normale, celle-ci ne signifiant pas forcément activité maximum. L'activité normale peut être définie par référence à des données historiques ou à la concurrence. La recherche de la norme peut correspondre à une recherche d'efficience mais cela peut se heurter à des comportements réticents au sein de l'organisation. Traditionnellement, l'activité normale est déterminée par référence à l'activité que l'organisation peut maintenir de façon stable en moyenne période. La gestion stratégique des coûts intervient au niveau de l'aide à la décision, soit en permettant de mieux comprendre les facteurs qui expliquent l'évolution des coûts, soit en facilitant la compréhension des conséquences sur les coûts des actions engagées. Ainsi, une seule méthode de calcul de coût n'est pas suffisante pour un manager.